Politique

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : “les conditions ne sont pas réunies’’, estime le parti de Gbagbo

Mis à jour le 26 novembre 2024
Publié le 26/11/2024 à 1:22 , , ,

Le processus électoral en vue de la présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire cristallise déjà le débat politique. A un peu moins de 11 mois, le Parti des peuples africains (PPA-CI), dirigé par l’ancien président Laurent Gbagbo, estime que les conditions d’un scrutin crédible et transparent ne sont pas encore réunies.

 

Dans une déclaration à 7info, Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du PPA-CI, justifie la position de son parti.

“Les conditions d’organisation des élections ne sont pas réunies du tout. La réconciliation n’a jamais eu lieu. L’opération d’enrôlement sur la liste électorale s’est très mal passée. L’un dans l’autre, nous pensons que les conditions ne sont pas encore réunies mais nous allons nous battre pour que ces conditions soient réunies’’.

Pour le PPA-CI, l’amélioration des conditions d’organisation du scrutin à venir passe obligatoirement par “la réforme de la CEI, l’audit de la liste électorale et le redécoupage électoral’’

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“Nous devons clarifier toutes ces données avant d’aller aux élections’’, a suggéré Sébastien Dano Djédjé, selon qui, ces critiques ne devraient pas remettre en cause la participation effective de son parti à l’élection.

“Les conditions ne sont pas réunies du tout. Mais nous sommes engagés pour aller aux élections’’. 

L’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, 78 ans, a été officiellement investi, le 10 mai 2024, candidat du PPA-CI à la présidentielle de 2025, alors qu’il reste encore déchu de ses droits civiques et politiques.

En raison de sa condamnation à 20 ans de prison pour son implication présumée dans le “braquage’’ du bureau abidjanais de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, il a été radié de la liste électorale.

En l’état actuel des choses, sa participation au scrutin à venir est compromise tant qu’une loi d’amnistie n’est pas prise en sa faveur par l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara pour effacer la peine et le rendre éligible.

Serge Alain Koffi

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